François bras de fer, seigneur de la Roche-Bernard à Douy

François de la Noue, dit Bras de Fer était seigneur de la Roche-Bernard (Douy)

Un acte de mariage de son fils, établi par l'eglise réformée de Châteaudun, nous le confirme : "Le 29 avril 1596, furent espousez hault et puissant seigneur messire Théophile de La Noue, seigneur de Théligny, La Roche Bernard et Le Tronchay, gentilhomme ordinaire de la chambre du Roy, fils de feux hault et puissant seigneur messire François de La Noue, vivant chevalier de l’ordre du Roy, capitaine de cinquante homme d’armes et conseiller en son Conseil d’Estat, et de feue haulte et puissante dame Marguerite de Théligny, ses père et mère, et damoiselle Anne Hatte, fille de feu Euverte Hatte, vivant escuyer, sieur de Noysement, gentilhomme de la chambre ordinaire du Roy, et de demoiselle Marie de Mareau, dame dudit lieu, ses père et mère"

François de La Noue, dit Bras de Fer. Gentilhomme français calviniste, né à Nantes en 1531. Compagnon d'armes d'Henri IV. Blessé à la tête au siège de Lamballe (Côtes d'Armor) en 1591, il meurt de sa blessure 17 jours après à Moncontour de Bretagne. C'est pendant sa captivité à Limbourg qu'il écrit ses "Discours Politiques et Militaires", où il développe avec beaucoup de sagesse et de connaissance son point de vue sur la politique et l'art de la guerre de son temps.

Un calviniste sincère, honnête homme, tolérant et humain. "C'était un grand homme de guerre et en plus un grand homme de bien" dit de lui le roi Henri IV.

François de la Noue était seigneur de la Roche-Bernard (Douy), mais aussi Seigneur de Montreuil-Bonnin (Vienne) et seigneur de Briord (Loire-Atlantique).

En 1571, à la bataille de Fontenay au Comte, il reçoit une blessure nécessitant l'amputation du bras gauche et la pose d'une prothèse en fer qui lui vaudra son sobriquet de "bras de fer"

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